La Mandragore explore des répertoires peu connus, des mélodies anciennes, des folklores lointains, le tout en utilisant des instruments étranges…
Rencontre!
La Mandragore, c’est une rencontre entre les musiciens et avec le public. Pas de quatrième mur, le public est appelé à participer, à apprendre, à réagir.
Métissage!
La Mandragore, c’est un trait d’union entre l’est et l’ouest, le nord et le sud. C’est un point de contact entre les cultures, c’est le désir d’incorporer toujours un peu plus « d’ailleurs » dans notre répertoire, pour susciter l’envie d’aller vers l’autre.
« Cinq instrumentistes de haut niveau, on joue du cistre, du oud, des flûtes, des percussions, on chante, magnifique! »
Erich Langlois, SRC (2010)
“The mandrake plant is associated with magic. And the early-music group from Montreal has been casting spells on those who take their traditional folk music seriously for 16 years.”
Bernard Pérusse, The Gazette (2011)
Telle la plante qui lui a donné son nom, La Mandragore enfouit ses racines profondément dans le terreau musical, et s’épanouit en plusieurs rameaux bourgeonnants.
Si les balbutiements de l’ensemble remontent à 1995, l’OBNL Art et musique La Mandragore a été incorporée en 2010. Cet organisme chapeaute trois projets principaux, le groupe de musique La Mandragore, la troupe d’animation médiévale Les Jongleurs de la Mandragore et la troupe de théâtre de rue Les Bateleurs du bout du monde. Nous présentons ici le groupe de musique.
Les concerts de la Mandragore suscitent l’enthousiasme de tous les publics, jeunes comme adultes, mélomanes ou néophytes. La recette Mandragore repose sur ses musiciens vituoses et charismatiques, sa chanteuse expressive à la large palette vocale, ses arrangements uniques de mélodies anciennes et de folklores du monde et un éventail d’instruments hétéroclites, du cromorne au nay, en passant par le oud, le bouzouki, la gaida et une foule de percussions.
La Mandragore se distingue de ses pairs sur deux plans: d’une part, une énergie et un dynamisme fort contagieux, d’autre part, une approche musicale qui repose autant sur la rigueur musicologique que sur la créativité moderne. Partant de mélodies médiévales ou traditionnelles, le groupe ajoute rythmes, voix lancinantes, accords inhabituels et sonorités colorées.
À géométrie variable, l’ensemble présente des concerts grand public de découverte du Moyen Âge, des ateliers jeunesse, mais aussi Convivencia, le dernier projet de l’ensemble, un hommage vibrant au métissage des cultures et à la cohabitation pacifique des peuples.
La Mandragore a 4 albums à son actif: Miracle! (2001) et Gibraltar (2002) explorent l’Espagne chrétienne des XIIIe et XIVe siècles. Barbarossa (Fidelio, 2005) se tourne quant à lui vers le « Saint Empire Germanique » de Frédéric Barbe-Rousse. Cet album a été primé deux années de suite par le Festival Son et Image. Le dernier opus, Convivencia (Fidelio, 2010) recherche cette cohabitation pacifique dans l’Andalousie du Xe siècle qui permit aux cultures arabes, juives et chrétiennes de vivre côte à côte harmonieusement. L’album a été nominé par l’ADISQ 2011 dans la catégorie « Meilleur album musiques du monde ». Le concert tiré de l’enregistrement a d’ailleurs été choisi par le Conseil des Arts de Montréal en tournée, et on pourra voir la Mandragore sur dix scènes de maison de la culture montréalaises en 2012-13.
La Mandragore et ses musiciens sillonnent le Québec et l’Ontario, se produisant lors de festivals, concerts et ateliers. Ils sont régulièrement invités au Festival du Monde arabe, au Festival Montréal Baroque, mais aussi au Sackville Early Music Festival (Nouveau-Brunswick). Ils ont joués à Montréal en lumière, au Festival Musique Multi-Montréal, au musée de la Civilisation de Québec, dans de nombreux centres culturels de la province. On a pu les entendre en France en 2010 et en 2012, et au Danemark en 2014.
Passionnée par la voix et toutes les formes qu’elle peut prendre, Ingried a collectionné des formations très variées qui l’ont amenées un peu partout sur la planète. Elle a étudié le chant classique, baroque, flamenco, gitan, klezmer et arabe, pour n’en nommer que quelques-uns.
Au Québec, elle chante et joue pour plusieurs ensembles, tels Biobazar, Souk d’érable, le duo Diaphane et le choeur de l’OSM. Depuis peu, elle présente un concert solo, Voix de femmes, qu’elle a tourné au Danemark et en Suède. Elle se consacre aussi à un tout nouveau projet – Trîles – qui mêle les traditions musicales québécoises, danoises et écossaises.
Ingried enseigne aussi, donnant des ateliers de groupe et des cours privés, tant au Canada qu’en Europe.
Seán Dagher, cordiste confirmé, se consacre à deux instruments : le cistre (bouzouki irlandais) et le oud. Depuis une vingtaine d’années, il est musicien et arrangeur dans les traditions musicales celte et folklorique, ainsi que celle des trouvères et troubadours du Moyen-Âge. Il collabore à des nombreux groupes tels que The Paddingtons, La Compagnie Machaut, La Nef et Skye Consort (dont il est le fondateur).
En 1998, il passe un an à Dublin en Irlande où il étudie la musique celte. Cette même année, il termine un diplôme en théorie musicale et en composition de l’Université Concordia de Montréal. Il se joint à la Mandragore en 2003.
Grégoire s’est joint à la Mandragore en 2005. Spécialisé en flûte baroque, il fait partie des Idées Heureuses, du Theatre of Early Music, du Studio de Musique Ancienne de Montréal, de l’Orchestre Baroque de Montréal, du Tafelmusick (Toronto) et du Trinity Consort (Portland). Grégoire se produit régulièrement en concert au Québec et au Canada; il a joué en France, en Belgique, au Mexique, en Turquie, en Angleterre ainsi qu’aux États-Unis. Il a collaboré avec des chanteurs tels que Susie Leblanc, Shannon Mercer, Nancy Argenta, Karina Gauvin, Emma Kirkby, Matthew White et Dan Taylor.
M. Jeay a enregistré plusieurs concerts à la radio et participé à de nombreux enregistrements de disques, notamment avec la Bande Montréal Baroque, l’Ensemble Les Boréades, La Mandragore, Skye Consort, Karina Gauvin, le claveciniste Luc Beauséjour et le violoniste Olivier Brault. Tout récemment, il a lancé un disque solo, « Solo Traverso », sous étiquette Fidelio.
Parallèlement à ses activités de flûtiste, Grégoire Jeay compose et arrange des bandes sonores, mais également des pièces pour la flûte.
Derbukas, djembé, cajon et autres percussions, voix
Passionné des percussions du monde, Kattam a étudié de nombreuses techniques et instruments au fil de ses voyages. À Cuba, il s’initie aux congas, aux timbales et à la batterie; en Guinée, c’est le djembé et les doumdoums auprès de Mamady Keïta et Famoudou Konaté; au Maroc il étudie la derbouka et la musique arabe avec Mustapha Antari.
Percussionniste pour plusieurs groupes (Wesli Band, Bambara Trans, La Mandragore, etc.) et collaborateur de plusieurs artistes (Lynda Thalie, Senaya, Mes Aïeux, Mélissa Lavergne, Kissima Diabaté), Kattam possède une solide expérience de la scène. Il a participé à plusieurs prestations télévisuelles, dont l’ouverture de la téléréalité Série Montréal Québec dont il a signé la chorégraphie de danse et de percussion. À titre de professeur, Kattam anime des centaines d’ateliers par année auprès des plus jeunes, en plus d’enseigner à l’école Samajam et en cours particulier, autant avec des groupes d’enfants, d’adolescents que d’adultes.
oud, bouzouki, luth, gaida, tambours sur cadre, voix
Andrew est diplômé en musique du cégep Marie-Victorin. Il s’y spécialise d’abord en guitare classique puis en luth Renaissance sous la tutelle de Jacques Joubert. Passionné par les instruments anciens et la musique du monde, il travaille le oud avec Amine Mraihi et Ismaïl Fencioglu, les tambours sur cadre avec François Taillefer et Carlo Rizzo, le chant avec Madeleine Jalbert et Francine Poitras.
Andrew collabore à de nombreux groupes, autant comme interprète que compositeur et arrangeur. Il s’est joint à la Mandragore en 2000. Parmi ses autres projets, mentionnons La Balconade, l’ensemble Cercamon, la Nef, Strada, Mozaïka. En 2008, il fonde avec Pierre-Alexandre Saint-Yves le duo De Longà. Ce projet leur a valu une bourse de recherche et création du CALQ et une nomination au Prix de musique folk canadienne 2009 pour leur premier album. Ses collaborations avec La Nef lui ont aussi valu le Prix Opus du Meilleur concert de l’année et des nominations à l’ADISQ.
Diplômé de McGill en violon baroque, Alex a passé plus de 10 ans à étudier les traditions celtiques ainsi que d’autres musiques du monde. Résidant présentement à Sherbrooke, il a découvert une passion pour l’enseignement, tout en continuant sa carrière d’interprète. Parmis ses projets musicaux on peut compter Skye Consort (co-foundateur), La Nef, Les Siffleurs de nuits, Jeunes musiciens du monde, Soulwood, Duo Kehler-Williams et bien d’autres. Il se joint à La Mandragore en 2013 pour le projet MIDGARD. On peut l’entendre sur plus d’une vingtaine de disque compacts. Ainsi que le violon, il joue du cistre nordique et il chante. Dernièrement il s’est mis à la nyckelharpa, instrument à cordes traditionnel d’origine suédoise qui ressemble à une vielle a roue mais frotté avec un archet. Il a eu l’occasion d’étudier cet instrument avec les 2 suédois de renommé, Torbjörn Näsböm et David Eriksson.